En 1949, le statut LMNP ou la Location Meublée Non Professionnelle a été créé afin d’aider les investisseurs à amortir leur charge fiscale. Depuis cette date, les gouvernements successifs n’ont pas supprimé ce système, c’est pour cette raison qu’il existe encore actuellement. Nombreuses sont les personnes qui s’y sont investies et qui ne l’ont pas regretté. Vous avez également le même projet ? Voici ce que vous devez savoir sur ce régime fiscal.
Le régime fiscal LMNP
Faire un investissement en LMNP peut vous être bénéfique en tant que propriétaire. Grâce à la location meublée, vous pourriez avoir une seconde source de revenu en dehors de votre travail. Elle vous sera d’une grande utilité lorsque vous serez à la retraite. C’est d’ailleurs pour cette raison que la location meublée attire de plus en plus de personnes puisqu’elle est ouverte à tous. Certes, il faut faire une étude préalable avant de s’y lancer et une certaine somme pour pouvoir s’y investir mais, dans tous les cas, il s’agit d’un investissement sur le long terme. De plus, la valeur de votre bien augmentera avec les années. En attendant, vous pouvez toujours opter pour le statut LMNP pour amortir le coût de votre investissement. En faisant le bon choix fiscal, vous pourriez obtenir une optimisation fiscale.
En général, il existe deux régimes fiscaux dont le régime micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et le régime fiscal réel. Le régime micro-BIC peut vous convenir si vous avez un revenu locatif meublé à moins de 70.000 € annuel tandis que pour le réel, votre revenu locatif meublé doit être supérieur à 70.000 € annuel. Pour ce dernier, le montant réel de vos charges pourra être amortir, alors que pour le régime micro-BIC, seulement 50% de vos recettes seront imposées.
Dans tous les cas, il est plus prudent de faire appel à un expert pour connaître les conditions. En effet, vous ne pourriez bénéficier du statut LMNP que sous certaines conditions. Vous pourrez tout savoir sur le statut lmnp ici.
Bref, avec le régime fiscal LMNP, vous parviendrez à étaler le coût de votre investissement immobilier sur quelques années et en cas de déficit, il est toujours possible de le reporter.
