L’économie mondiale n’a toujours pas retrouvé sa relative santé d’avant-crise ; pourtant, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) continuent sur leur lancée, avec un taux de rendement inébranlable, qui a été de 4.18% pour l’année 2020 et d’environ 4.20% à la fin du troisième trimestre 2021. Elles demeurent ainsi invulnérables aux secousses et continuent à garder le cap, attirant de plus en plus d’investisseurs, d’où une collecte en hausse au cours du premier semestre.
Les SCPI les plus résilientes
Certaines SCPI se sont démarquées pour leur excellente endurance tout au long de l’année 2020. Ce sont par exemple les SCPI de logistique qui s’appuient sur l’e-commerce, de même que sur le secteur de la santé et de l’éducation. Les SCPI de bureaux et de commerce continuent également à maintenir le cap. Ce sont en revanche les SCPI hôtelières qui ont subi de plein fouet l’impact de la crise, en raison des périodes successives de confinement.
Une hyper-diversification du parc immobilier
C’est en partie grâce à la diversification du parc immobilier que les SCPI continuent à affronter la crise avec sérénité. En effet, la segmentation se fait à plusieurs niveaux : en types d’immeubles, en locataires, en secteurs d’activité, et par rapport à la répartition géographique. Cette dernière s’étend non seulement en région, mais aussi à l’international, en fonction de plusieurs critères.
De nouvelles mesures et des fondamentaux révisés
Les sociétés de gestion, bien que préalablement préparées à toute éventuelle crise quelle que soit sa nature, ont su analyser les forces et les faiblesses de leur stratégie tout au long de l’année 2020. Ainsi, de nouvelles mesures ont été implantées afin de s’adapter aux nouvelles situations, que ce soit au niveau de la gestion des baux que du choix des actifs proprement dits. La demande locative évolue en effet dans certains domaines, en particulier dans le milieu professionnel. Certaines SCPI continuent d’étendre leur diversification à l’étranger afin de dissoudre davantage les risques, qui proviennent essentiellement de la mise en location. Cette stratégie consiste donc à sécuriser les loyers de manière encore plus sûre.
La constitution des reports à nouveau qui sont des réserves en cas de difficulté est également à l’ordre du jour pour certaines SCPI. Ce report à nouveau est réalisé au moyen d’une partie des loyers recouvrés. Ce qui explique ainsi une légère baisse des dividendes pour certaines SCPI, pour l’année 2020, outre les loyers n’ayant pas été recouvrés en totalité, notamment pour celles qui ont le plus souffert de la sévérité de la crise.
Faut-il continuer à miser sur les SCPI ?
La SCPI devient ainsi un des rares véhicules d’investissement à avoir réalisé d’excellentes prouesses au cours de l’année 2020, avec une évolution prometteuse pour l’année 2021. Si l’on se base sur les résultats des autres produits de placement, ceux des SCPI affichent des performances exceptionnelles, avec un taux de rendement qui n’a quasiment pas connu de baisse significative, en plus d’un versement ininterrompu des dividendes.
Rappelons aussi que les SCPI fonctionnent avec de l’immobilier, la « pierre » dite valeur refuge. Celle-ci donne lieu à de nombreux atouts sur de nombreux plans, dont la valorisation au fil des ans, en plus du pilotage par un professionnel expérimenté et en parfaite connaissance de l’état du marché immobilier. Ainsi, investir en SCPI, c’est avant tout s’appuyer sur les performances et l’expertise de la société de gestion elle-même.
Il est donc question de savoir bien choisir sa SCPI et son exploitant et ce, après avoir réalisé les différents comparatifs et simulations requises. Un conseiller en gestion de patrimoine pourra accompagner l’investisseur dans le choix de la composition de son portefeuille de placement pour un meilleur rendement.
